
A l’occasion de notre week-end dédié aux romans épistolaires, je vous présente un livre que j’avais acheté il y a déjà deux ans lors du Salon du livre de Colmar et qui n’attendait que ce rendez-vous pour être lu ! De très modestes cadeaux est un roman serbe écrit en 2011 par Uglješa Šajtinac, et récompensé par le Prix de littérature de l’Union Européenne en 2014. Roman épistolaire qualifié de « 2.0 » en raison de sa forme : un échange de courriels entre deux frères.
Vukašin est un dramaturge serbe qui s’est vu octroyer la possibilité de passer un séjour aux Etats-Unis et d’y présenter son oeuvre. Il est jeune et semble promis à un bel avenir. Son frère aîné, Živa, approche quant à lui la quarantaine, il est toujours en Serbie et conduit un pick-up pour un fournisseur de matériaux de construction ; célibataire, il est quelque peu porté sur la bouteille et semble être résigné à mener une vie sans ambition.
Les deux frères s’échangent des messages au fur et à mesure du séjour de Vukašin aux Etats-Unis : les déambulations dans New-York, la lecture publique de la pièce qu’il a écrite, les femmes également sont au programme tandis que la vie en Serbie (et notamment la santé du père) est au coeur des message de Živa. Ils s’ouvrent l’un à l’autre, comme s’ils se découvraient parfois ; la mise en distance agissant paradoxalement comme un élément de rapprochement.
Il restera de la place pour les événements les plus récents, je dois d’abord te dire quelques mots sur ce qui devient visiblement inévitable dans nos échanges. Jusqu’à quel point nous connaissons-nous et, dès lors, pouvons-nous nous aider mutuellement ? Première chose, je suis ton frère et je t’aime.
L’échange permet de voir à quel point les deux frères ont un vécu différent : le premier est beaucoup plus marqué par l’éducation communiste, il participa à la guerre dans les Balkans, tandis que le second est davantage marqué par l’ouverture vers le monde occidental. Cela n’empêche pas les deux hommes de s’entendre et les destins se croiseront finalement.
Lecture agréable, certes, De très modestes cadeaux m’a permis de découvrir un nouvel auteur serbe, mais je ne me suis jamais laissé embarquer par ces échanges que j’oublierai finalement assez vite, contrairement à certains blogueurs, comme Temps de lecture, qui avaient été plus enthousiastes à son égard. A titre personnel, je vous conseille donc :
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X de lire autre chose
De très modestes cadeaux, de Uglješa Šajtinac, traduit du serbe par Alain Cappon. Les éditions Bleu & Jaune, 2021, 176 pages.

Lecture faite dans le cadre du rendez-vous consacré aux romans épistolaires que nous co-organisons avec Madame lit.
Je l’ai lu l’an dernier pour ce rendez-vous mais j’avais préféré chroniquer un autre roman car je n’avais pas été très emballée malgré des passages intéressants. Je vois que tu es resté un peu extérieur toi aussi.
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Je te rejoins, et pour être tout à fait honnête, j’en attendais un peu plus que cela.
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Une lecture à mes yeux très originale, dommage que l’enthousiasme ne soit pas au rendez-vous.
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Je venais de lire le dernier roman paru chez les Editions Bleu & Jaune, Presque jamais autrement, et j’étais heureux de continuer d’explorer leur catalogue mais ce titre m’a beaucoup moins enthousiasmé.
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Je note malgré tes bémols, je suis assez tentée..
je ne serai pas au rendez-vous cette fois, je pensais avoir un titre à proposer mais ce n’est pas un roman…
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Pas de problème, il faut dire aussi que les rendez-vous sur la blogosphère se succèdent rapidement.
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Heureusement que tu n’es pas trop enthousiaste car il y a beaucoup d’activités sur les blogs cette année (ça, c’est tant mieux) et autant de tentations. J’ai eu du mal à caser une lecture de roman épistolaire dans cette euphorie.
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Je comprends tout à fait ton commentaire, je me faisais la même réflexion récemment !
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Je vais passer mon tour avec ce roman épistolaire…Au moins, ce dernier est sorti de ta PAL. Bonne lecture Patrice !
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En effet, il était dans la PAL depuis quelque temps et je voulais déjà le lire à l’occasion de la dernière édition du week-end dédié aux romans épistolaires. C’est désormais chose faite au moins !
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Oui! Bonne lecture avec le prochain!!!
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Et pourtant, la couverture est attirante. Comme quoi, l’habit ne fait pas le moine!
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J’avais noté ce titre, mais tes impressions ne me donnent pas trop envie de tenter l’expérience. Je ne sais pas si c’est la forme 2.0 qui explique ta déception. J’avais lu un roman allemand sur le même principe (un échange de mails) il y a une dizaine d’année, je ne me souviens plus du titre, mais je me rappelle que je ne m’y étais pas trouvé embarqué non plus. Peut-être la lettre est-elle finalement l’horizon indépassable du roman épistolaire.
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C’est une remarque intéressante, je ne sais pas si c’est dû au format lui-même ; j’imputerais cela tout simplement au contenu
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Et oui, tu as raison 🙂
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Un chouette éditeur, dommage pour le livre . Je vais bientôt participer à ce challenge
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Oui, ça ne remet pas en cause ce que je pense de l’éditeur en général, la preuve en est avec le dernier livre parue (Maria Matios)
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Je l’ai commencé mais jamais fini, je m’ennuyais et je n’accrochais vraiment pas
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Heureux de voir que je ne suis pas le seul à en avoir une impression mitigée finalement…
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