À mes yeux, le premier roman de l’auteure suisse Marlène Mauris a marqué des points dès le début. Tout d’abord en tant qu’objet grâce à une belle couverture et les illustrations de Pierre-Yves Gabioud qui s’accordent parfaitement avec l’histoire. Pas étonnant puisque son oeuvre est indéniablement liée aux montagnes suisses dont il est originaire (tout comme l’autrice) et dont l’esprit est joliment décrit comme une recherche poétique de l’accord entre le coeur et la nature. Deuxièmement, j’étais séduite par le parcours de l’autrice, brièvement mentionné sur le rabat, notamment par sa décision de reprendre une épicerie de montagne à La Sage.* Le troisième point positif est lié au titre, Escarpées, qui illustre très bien les paysages, les images et les personnages qui s’offrent aux lecteurs. Est-ce que mon compteur s’arrêtera là ?
Lire la suiteSi quelque chose pouvait définir cet endroit et ses gens, ce serait bien ça : le non-dit pudique et assourdissant. Il est sublime, profondément résistant, imperméable à la douceur. Rassurant pour l’un, renversant pour l’autre.