Schade a été le dernier mot de Paula Becker avant de rendre son dernier souffle à l’âge de 31 ans. Dommage de ne plus pouvoir peindre, de s’être arrêtée en plein envol artistique, dommage de ne plus pouvoir retourner dans son cher Paris, dommage de ne pas voir grandir son enfant. Sur à peine 150 pages et sous le titre Être ici est une splendeur, Marie Darrieussecq ressuscite Paula et nous offre le formidable portrait d’une femme-artiste.
Lire la suiteJ’ai écrit cette biographie à cause de ce dernier mot. Parce que c’était dommage. (…) Parce que j’aurais voulu qu’elle vive. Je veux montrer ses tableaux. Dire sa vie. Je veux lui rendre plus que la justice : je voudrais lui rendre l’être-là, la splendeur.