Est-ce que vous vous êtes déjà posé la question de savoir dans quelles mains est passé un billet de banque avant d’arriver dans votre porte-monnaie ? Hakim Benbouchta est allé plus loin, en imaginant un billet de cinq euros faisant son bout de chemin et en créant des histoires autour de celles et ceux qui l’ont possédé pendant un certain temps. Le billet de cinq est de ce fait un roman choral regroupant quatre récits de personnes très différentes.
Louis est un ado trisomique élevé par des parents aimants, propriétaires d’un restaurant dans le nord de la France. Il attend avec impatience le jour J où il pourra assister avec son père à une finale entre Lens et le PSG. Quand un accident vient bousculer leurs projets, Louis ne se laisse pas abattre : c’est maintenant ou jamais ! Sa journée commence par un événement tout à fait insignifiant quand il retire de l’argent, dont un billet écorné qui représente le fil rouge de tout le livre.
Plus tard, il se retrouvera dans le portefeuille de 3 autres personnes – Mamadi, un immigré guinéen sans papiers qui se retrouvera involontairement à la une des journaux, Nawal, une chanteuse d’un groupe connaissant un succès inattendu, et une veuve, Rebecca, qui de haut de ses 73 ans ne veut plus perdre de temps et prend sa vie amoureuse en main.
Les quatre histoires se déroulent essentiellement à Paris, mais nous emmènent dans des milieux très différents, au stade du foot, dans un squat…, et abordent ainsi plusieurs sujets sociétaux, tels que la vie des enfants atteint du syndrome de Down ou le sort des immigrés. Le livre dégage une sorte de complicité qui fait qu’à chaque fois, on reprend la lecture avec plaisir. Dynamique, ponctué avec des dialogues très vivants, naturels, souvent empreints de l’humour et aux tonalités différentes, dont le verlan, Le billet de cinq représente un livre feel-good (dans le bon sens du terme), parfait pour des périodes chargées.
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Le billet de cinq, de Hakim Benbouchta. Istya & Cie, 2025, 219 pages.
Et si on bouquinait un peu ? 
Ce roman a l’air absolument charmant ! C’est toujours une bonne chose d’avoir quelques romans « positifs » en réserve, et puis j’ai hâte de rencontrer Louis 😀. Je constate que tu as une fois encore déniché une maison d’édition un peu confidentielle mais passionnante.
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Le feel good bien fait, d’accord! Actuellement je suis dans du cosy mystery réussi, c’est bien!
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Je suis conquise ! Déjà, j’aime beaucoup la couverture du livre, et puis cette histoire de fil rouge me paraît être une belle trouvaille.
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L’idée de départ est très originale.
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je dois dire que je recherche ce genre de lecture en ce moment , j’ai besoin de trouver du réconfort dans mes lectures.
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Pas mal, comme « trait d’unité »… A lire les 5 premières lignes de début d’article, mon esprit mal tourné (et saturé de faits divers) imaginait déjà un billet ayant servi à sniffer de la coke, avec embrouille policière entre consommateurs, dealers et policiers… Ce n’est pas du tout ça semble-t-il.
(s) ta d loi du cine, « squatter » chez dasola
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