Je viens de finir le premier roman de Yoann Iacono, Le Stradivarius de Goebbels, sorti récemment chez Slatkine. Par l’intermédiaire de ce billet, je vous emmènerai non seulement dans l’Histoire européenne des années 40, mais aussi dans le monde de la musique classique. Nous y serons accompagnés par Nejiko Suwa, virtuose japonaise. Dépoussiérez vos violons…
Même si les élections présidentielles de 2022 semblent bien loin, et que les crises sanitaire et économique qui balaient en ce moment notre pays dominent à juste titre le débat public, certains sondages ont récemment été publiés, qui testent la base électorale de certains candidats potentiels. Parmi eux, le général d’armée Pierre de Villiers, révélé au grand public en 2017 après sa démission de son poste de chef d’Etat Major des Armées, pour cause de désaccord sur le budget avec le Président de la République. Après ses deux premiers Servir et Qu’est-ce qu’un chef ?, Pierre de Villiers vient d’écrire L’équilibre est un courage. Afin de connaître un peu plus les idées de ce candidat possible aux plus hautes fonctions, je décidai donc de lire ce livre.
C’est aujourd’hui ma troisième et dernière participation aux Lectures communes autour de l’Holocauste, organisées avec Passage à l’Est! Après avoir lu Et tu n’es pas revenu de Marceline Loridan-Ivens, qui retrace les souvenirs d’une rescapée de l’holocauste mais surtout l’absence du père, puis le journal d’une jeune fille, Eva Heyman, J’ai vécu si peu, relatant avec tant d’émotions les derniers mois avant sa déportation, je voudrais vous parler aujourd’hui de Berg et Beck, de Robert Bober. Berg et Beck étaient deux élèves amis d’une école parisienne. Soudain, le jeudi 16 février 1942, survient la Rafle du Vélodrome d’Hiver.
C’est lors d’une émission spéciale de La Grande Librairie, en 2015, dédiée à Marceline Loridan-Ivens, que j’ai découvert son livre Et tu n’es pas revenu, co-écrit avec la journaliste et essayiste Judith Perrignon. « Un livre admirable, un livre fort… Un livre que je voudrais que tout le monde lise », ainsi s’exprimait François Busnel en présentant l’émission. Un titre qui ne pouvait donc pas manquer à notre semaine consacrée aux Lectures communes autour de l’Holocauste.
Tu aurais dû revenir. J’ai toujours pensé qu’il eût mieux valu pour la famille que ce soit toi plutôt que moi.
Après avoir chroniqué récemment Nature humaine de Serge Joncour, où le monde rural jouait un rôle de premier plan, je vous invite aujourd’hui à une nouvelle immersion dans la ruralité grâce au premier roman de l’auteur-compositeur Florent Marchet, intitulé Le monde du vivant. Il y dépeint, le temps d’un été, une famille de néo-ruraux ayant repris une ferme non loin d’Orléans.
Il n’aura échappé à personne que l’année 2020 aura été une année de commémoration autour du Général de Gaulle : 50 ans après sa mort, 80 après le célèbre appel du 18 juin, ou encore 130 ans après sa naissance, il me semblait intéressant à mon tour de lire un livre traitant du grand homme. Certes, si le temps me l’avait permis, je me serais volontiers orienté vers l’ouvrage De Gaulle – Une certaine idée de la France, écrite par l’historien Julian Jackson, qui a fait l’objet de nombreux éloges. Je décidai finalement de découvrir Les chênes qu’on abat, d’André Malraux.
Que diriez-vous aujourd’hui d’un voyage dans les Etats-Unis du XIXème, plus particulièrement au moment de la ruée vers l’or, qui enflamma tant les esprits ? Dans L’or, Blaise Cendrars s’inspire de l’histoire d’un pionnier, Johann August Suter, pour nous offrir un livre des plus réussis.
En ce mois d’octobre 2020 paraît le nouvel ouvrage de Christophe Guilluy, Le temps des gens ordinaires, qui met en avant la classe « populaire », celle qui s’est réveillée durant la crise des gilets jaunes ou qui a été mise en avant par la récente crise sanitaire. Le géographe, soucieux des classes populaires, s’était auparavant révélé au grand public grâce à deux titres, Fractures françaises (2010) et La France périphérique (sous-titré « Comment on a sacrifié les classes populaires »). C’est sur ce livre que j’aimerais revenir aujourd’hui.
Il y a 80 ans se déroulait sur le territoire français de terribles batailles opposant les armées françaises et ses alliés au forces allemandes. La bataille de Dunkerque en est en épisode majeur. Dans Week-end à Zuydcoote, Robert Merle nous restitue deux jours passés par des soldats français retranchés dans cette poche à la suite de la défaite franco-britannique.
Oui, encore un billet sur le livre dont on a tellement entendu parler un peu partout, dans les magazines et émissions littéraires, sur la blogosphère et les réseaux sociaux… J’ai hésité à écrire cette chronique me considérant comme « la dernière à ne pas avoir lu Au-revoir là-haut« , de Pierre Lemaitre. Et puis j’ai vu un autre oiseau rare – Valentyne du blog La jument verte – publier plus tôt cette année son avis sur ce fameux roman. De ce fait, j’ose enfin ajouter encore une chronique positive sur le roman que j’ai lu avec autant de plaisir…