
J’ai repéré Becky Masterman dans l’un des derniers numéros du magazine Page des libraires. L’auteure américaine a publié son premier roman en 2013 – pour que les lecteurs restent vigilants, il a été édité en France sous le titre Les suppliciées de l’Arizona chez France loisirs, puis comme Rage blanche chez JC Lattès. Masterman y introduit une nouvelle héroïne – l’agente spéciale du FBI Brigid Quinn. Ignorant l’existence de ce premier livre, j’ai lu son deuxième roman intitulé Le mal est ordinaire qui peut de toute façon se lire de façon indépendante.
Brigid Quinn a pris sa retraite après une carrière mouvementée au FBI. Installée à Tuscon, elle est contente de pouvoir enfin vivre une vie paisible aux côtés de son mari et prévoit juste de mener une petite affaire, par ci, par là, en qualité de détective privé.
Rapidement, elle s’intéresse à une noyade survenue chez les voisins – un adolescent a été retrouvé noyé dans la piscine familiale. La police a classé l’affaire comme un accident, mais la mère du garçon n’est absolument pas d’accord.
Au même moment, Brigid reçoit le message que sa belle-soeur vient de succomber à une longue maladie. C’est le temps pour Brigid de tenir une ancienne promesse : accueillir sa nièce Gemma Kate, s’occuper d’elle et la soutenir dans ses études universitaires.
Mais peu après l’arrivée de Gemma Kate, les choses tournent mal. Brigid est sous pression, car certains ne souhaitent pas qu’elle fouine dans le passé. De plus, petit à petit des signes inquiétantes se manifestent chez Brigid. Serait-elle gravement malade ?
Avec Le mal est ordinaire, Becky Masterman a signé un thriller psychologique assez intéressant. La tension monte progressivement lorsque Brigid se sent de plus en plus mal. Elle perd la lucidité et devient assez vulnérable. La présence de Gemma Kate n’est pas très rassurante non plus, car l’adolescente a des intérêts peu communs…
Au final un thriller assez captivant et original, sans pour autant être exceptionnel. Un bon divertissement, puis il sera vite oublié.
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Le mal est ordinaire, de Becky Masterman. Traduit de l’anglais (USA) par Claire Slive. Le Masque (poche), 2020, 464 p.
Dommage pour la fin de ton article : « Il sera vite oublié ». Je me demande à quoi peuvent correspondre des intérêts peu communs d’une adolescente…
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Un bon divertissement mais je ne pense pas que ce soit un livre pour toi …
Une adolescente un peu atypique, mais je ne peux pas en dire plus … 🙂
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😉
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Je ne connaissais pas l’auteure. Si je tombe dessus à la BM je me laisserais peut-être tenter mais rien ne presse.
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Comme tu dis, rien ne presse 🙂
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Je vois que l’enthousiasme n’est pas au rendez-vous. Malgré tout, l’intrigue paraissait pas mal d’après ton résumé…
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Je vois que l’enthousiasme n’est pas au rendez-vous. Malgré tout, l’intrigue paraissait pas mal d’après ton résumé…
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