
Dans le cadre de notre week-end dédié à la lecture de romans épistolaires, je souhaitais me plonger dans un livre paru il y a quelques années et qui avait eu un réel succès : Les Lettres d’Esther, de Cécile Pivot. Il y est question d’une libraire lilloise, Esther, qui souhaite initier un atelier d’écriture et , dans ce but, lance une invitation… Qui y répondra ?
Ils sont cinq à répondre à cet appel : Jean, un homme d’affaire un peu désabusé, passant son temps dans les avions et les hôtels, qui participe pour retrouver l’esprit de la correspondance que lui envoyait naguère sa grand-mère. Viennent ensuite Nicolas, restaurateur connu, et son épouse, Juliette, qui souffre d’une dépression postpartum ; c’est la thérapeute de Juliette qui a poussé le couple à s’inscrire. Jeanne, quant à elle, habite la campagne lyonnaise : cette ancienne professeure de piano est toujours active. Enfin, Samuel est un jeune homme qui rejoint l’aventure pour faire plaisir à sa mère.
Chacun d’entre eux doit prendre l’initiative d’écrire à deux personnes. Le roman retranscrit ces lettres, suivies d’un instant de vie de la personne qui écrit, ce qui nous permet de faire plus ample connaissance avec la personne :
Jeanne a reconnu chez Juliette la vie qui peine.
J’ai suivi avec intérêt cette première partie où l’on suit les échanges naissants. On se rend compte que l’atelier d’écriture cède surtout la place à une opportunité pour chacun de parler de ses blessures, à l’instar de Samuel :
Avant, quand Julien était encore là, j’avais l’impression d’être de trop dans cette famille. C’est pire, maintenant.
Les deuils, la solitude, l’impression de ne pas faire ce qu’il faut… Tout cela transparaît dans les échanges. Cela montre aussi à quel point l’écriture peut être salvatrice.
Je dois néanmoins signaler que l’intérêt a faibli à mon niveau, de telle sorte que j’ai abandonné la lecture à mi-parcours ; certes bien écrit, il n’a pas provoqué chez moi un réel attachement. Cela concerne les personnages mais aussi l’évolution du récit qui est prévisible.
En conclusion :
achetez-le chez votre libraire
X empruntez ce livre dans votre bibliothèque
X lisez autre chose
Les lettres d’Esther, de Cécile Pivot.Callmann-Lévy, 2020, 320 pages (désormais disponible en poche)

ah! moi j’avais bien aimé cela fait partie des lectures positives parfois j’ai besoin de lire des livres qui me font du bien
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Il le faut, je suis tout à fait d’accord avec toi ! Mais je dirais que, pour moi, ce n’est malheureusement pas passé par ce titre.
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Le point de départ est intéressant, je l’emprunterai pour me faire mon opinion.
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Oui, c’est un point de départ original et d’ailleurs, la mise en place du roman est intéressante.
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Je pense tenter le concept de départ me plaisant bien…
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Oui, et il y a eu de surcroît beaucoup d’avis positifs sur ce roman.
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Dommage pour le côté prévisible.
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Oui, et ça ne me donnait pas envie de tourner les pages !
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Ton avis me rassure, ce roman m’était tombé des mains après une centaine de pages, justement pour son aspect prévisible.
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Merci pour ton message. Exactement le même avis ; j’ai voulu insister un peu mais en vain. Il y a tellement de bons livres que je lâche désormais les lectures qui ne génèrent pas beaucoup d’émotions / d’intérêt.
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Les avis sont mitigés. Comme Luociné, Je ne suis pas contre le fait de lire un livre « qui fait du bien » mais le coté « trop prévisible » me gêne un peu
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Exactement ! Et avec l’actualité du moment, on a besoin de livres qui permettent de s’évader.
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J’ai été ‘bon public’, et me suis régalée avec ce livre!
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Tant mieux et tu n’es pas la seule au demeurant 🙂
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Il me tentait vaguement, alors merci du conseil, je l’écarte de mes potentielles tentations.
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Je suis sûr que tu d’autres livres plus passionnants sur ta PAL !
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Aïe j’ai fait comme toi j’ai faibli en cours de lecture, je l’ai terminé mais très en diagonale
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Cela me rassure de ne pas avoir été le seul à peiner 🙂
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Comme Kathel, je l’ai abandonné en cours de route, je comprends donc très bien tes bémols !
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Merci pour ton commentaire. Alors que je pensais être l’un des seuls à ne pas avoir aimé, je me rends compte que ces avis mitigés sont finalement largement partagés !
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