
Sous le nom poétique Joli-Bois se cache une maison de retraite en Suisse romande où les personnes âgées viennent passer l’automne de leur vie. Comme c’est souvent la cas, il y a une belle liste d’attente pour y accéder, mais à Joli-Bois, les places se libèrent curieusement vite, c’est pourquoi l’inspectrice Alice Ginier est dépêchée sur place. Ainsi commence le roman intitulé Un arrière-goût amer de l’écrivain suisse Raphael Guillet.
Alice fait partie de l’équipe de la Police judiciaire. Trentenaire et célibataire, elle vient de se reprendre en main après une rupture amoureuse, coachée par Tyson – sportif et lecteur de Yasmina Reza. Travaillant dans un milieu largement masculin, épaulée par un nouveau collègue un peu fiévreux, et répondant à un nouveau chef qui se fait appeler Nobel, elle se retrouve régulièrement avec sa meilleure amie, la médecin légiste Anouk, pour boire un verre, parler des hommes ou des morts.
La maison de retraite se trouve à deux pas de leurs bureaux, aussi Alice peut-elle s’y rendre confortablement à pied. Dirigée par Aurélien Favre, collectionneur de noeuds de papillon, la maison de retraite emploie surtout des soignantes et infirmières venues de l’étranger. Ainsi, la première personne à fournir des informations est la camerounaise Fortune. En effet, plusieurs personnes sont décédées et la cause de décès indiquée était « mort indéterminée ». Lors des jours suivants, Alice va venir enquêter dans cette maison de retraite et enchaîner des échanges plus ou moins fructueux, certains des résidents ayant les idées un peu floues.
Avec cette troisième enquête (la première pour moi), l’auteur nous livre un roman divertissant avec des personnages qui, à l’exception de Nobel, ne se prennent pas trop au sérieux, et y distille des notes d’humour fort bienvenues. A cette note légère s’ajoute une réflexion plus profonde qui est au coeur de l’enquête, celui du sens de la vie et de notre départ de ce monde qui permet de se poser des questions d’actualité, notamment celle sur le sort des personnes âgées et vulnérables.
En résumé, un bon moment de lecture dont la fin ne déçoit pas.
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Un arrière-goût amer de Raphaël Guillet. Editions Favre, 259 pages, 2024.
un bon roman policier sur un sujet intéressant . Pas top mon style mais j’ai des amateurs autour de moi.
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Il existe trois tomes, mais il n’est pas nécessaire de lire les deux précédents pour lire Un arrière-goût amer.
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Le cadre est original et c’est plutôt sympa quand les enquêteurs se déplacent à pied et pas toutes sirènes hurlantes !
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Je suis d’accord ! L’auteur ne veut pas nous impressionner et on est de ce fait très loin des policiers du FBI qui arrivent sûrs d’eux 🙂
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Voilà qui est intéressant ; le contexte et l’histoire me tentent et les enquêtrices ont l’air sympa. C’est noté.
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Les personnages sont sympathiques (avec une ou deux exceptions quand même) et se comportent de façon très naturelle.
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Un bon polar, ça passe toujours bien.
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Un livre idéal entre deux lectures plus exigeantes.
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Une lecture qui ne t’a pas laissé un goût amer. Oui, elle était facile.
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😁
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Une série de polars que j’aimerais bien découvrir bientôt 😉
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Un « must » pour un blog comme le tien 🙂
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C’est clair 😉
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Ça a l’air d’être un polar plutôt efficace, et s’il y a quelques touches d’humour en plus, pourquoi pas lors d’envies de lectures bien divertissantes ?
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Je suis dedans….;-)
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