Nous vous en avions déjà touché quelques mots auparavant, mais nous revenons vers vous aujourd’hui pour vous adresser une invitation en bonne et due forme. Bienvenue dans ce nouveau rendez-vous que nous co-organisons avec Madame lit lors d’un petit week-end prolongé de juin et qui sera consacré aux romans épistolaires.
Ça y est ! Le moment tant attendu — celui du bilan de notre mois de mars à tous — est enfin arrivé. Nous sommes ravis de vous le présenter. Un grand merci à chacune et chacun d’entre vous, qui avez enrichi ce mois-ci par vos chroniques et à celles et ceux qui l’ont rendu vivant grâce à leurs commentaires.
Je suis très contente de pouvoir enfin vous présenter un roman d’une autrice contemporaine tchèque. Alena Mornštajnová est romancière et traductrice et s’est rendue célèbre dans son pays avec son troisième roman Hana mettant en scène trois générations d’une famille durant les années tumultueuses du XXème siècle. Coup de coeur pour moi et pour de nombreux lecteurs tchèques (et allemands), il pourra en être de même pour vous grâce aux Editions Bleu et Jaune.
Ivo Andrić (1892 – 1975) est, selon la page Wikipédia qui lui est consacrée, « né en Bosnie dans une famille croate, qui a eu plus tard la nationalité et l’identité serbe », preuve s’il en fallait que la Yougoslavie était bien plus qu’une construction étatique héritée de la fin de la Première Guerre Mondiale. Il est principalement connu pour « La chronique de Travnik » et « Le pont sur la Drina » et reçut le Prix Nobel de littérature en 1961. Le recueil que nous présentons aujourd’hui, La chronique de Belgrade, a été récemment publié par les Editions des Syrtes, et regroupe huit nouvelles écrites en 1946 et 1951, qui sont pour la plupart traduites en français pour la première fois.
Sur les ossements des morts est le premier livre que je lis de l’autrice polonaise Olga Tokarczuk. Je saisis l’opportunité du Mois de l’Europe de l’Est, et plus précisément de ce jour dédié aux lectures communes de l’oeuvre de l’autrice polonaise pour enfin franchir le pas ! Dans ce roman, elle nous emmène en Pologne, près de la frontière tchèque, dans un petit hameau où plusieurs personnes sont retrouvées mortes…
A l’occasion du Mois de l’Europe de l’Est, passons maintenant les frontières pour visiter la Pologne. En compagnie de Zofia Turbotynska, nous allons arpenter les rues de Cracovie pour élucider une affaire mystérieuse : Madame Mohr a disparu. Maryla Szymiczkowa nous offre une image vivante et réjouissante de la société cracovienne de la fin du XIXème siècle.
Ecrivain tchèque, Jan Trefulka (1929 – 2012) a été traduit à trois reprises en français. Séduit et abandonné est un livre écrit en 1973 et paru sous forme de samizdat durant la normalisation qui frappait la Tchécoslovaquie.
Mais son angoisse la plus aiguë provenait de ce qu’il se savait définitivement condamné ; sa vie avait irrévocablement déraillé, des centaines de milliers de vies avaient déraillé de la sorte et il n’y avait pas de remède ; silencieux et obéissants, les hommes avançaient vers leur perte.
Il ne nous reste que quelques jours avant que ne retentisse le coup de sifflet qui marquera le début de la 6ème édition de notre mois thématique consacré à la littérature d’Europe Centrale & Orientale. Nous espérons vous retrouver très nombreux tout au long du mois de mars !
Pour la troisième année consécutive, nous avons organisé avec Passage à l’Est! une semaine de lectures communes autour de l’Holocauste, qui s’est déroulée du 27 janvier (journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste) au 3 février. Elle a donné l’occasion à 19 participant(e)s de rédiger 43 chroniques très variées, en hommage aux millions de victimes de la Shoah.
Pour clore cette année placée sous le signe des lectures sur le handicap, je vous propose de découvrir le roman Les mains de Louis Braille, écrit par Hélène Jousse, qui nous éclaire sur la vie de celui qui découvrira la méthode d’écriture et de lecture aadaptée aux aveugles, le braille.