
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du livre Il est toujours minuit quelque part signé Cedric Lalaury. J’ai choisi ce policier suite à la recommandation de la presse littéraire, mais également à cause du milieu universitaire dans lequel l’histoire se déroule et que je trouve toujours assez attirant. Bien que l’auteur soit français, il n’a pas choisi la Sorbonne, mais une université américaine pour y placer son personnage principal, Bill Herrington. On voit dès le début que cela ne va pas très bien pour professeur Herrington, bien au contraire, il commence à avoir de réels ennuis…
Bill est professeur de littérature, reconnu pour ses connaissances mais aussi pour ses capacités à faire des discours. Marié, deux enfants, on dirait un modèle de réussite sociale. Mais un jour, tout bascule : il tombe sur le sol glissant de l’école et se blesse, tout juste après avoir trouvé un manuscrit dans son casier, écrit par un certain R. P. Kirkpatrick. Sur la quatrième, il a pu lire :
Un homme seul. Hier encore, il était entouré d’une famille et menait une vie tranquille. C’était compter sans les ombres qui grouillaient autour de lui en criant « Vengeance ! ».
Bill ne compte pas le lire, la fiction contemporaine ne l’intéressant guère (et encore moins les thrillers ou les horreurs, il préfère Henry James). Néanmoins, par hasard, le manuscrit sera lu par une de ses élèves qui en devient enthousiaste. C’est alors que Bill se rend compte d’un fait assez terrifiant : le livre décrit une histoire vraie, sur Bill et ses amis, quelque chose qu’il pensait depuis longtemps oublié… Les mauvais souvenirs d’un vieux crime refont surface…
Les éditions Préludes mentionnent sur la couverture du livre (en citant la revue LIRE) qu’il s’agissait d’un thriller psychologique impossible à lâcher. Je dois clairement avoir un problème avec le mot « thriller », car je ne l’ai pas vraiment retrouvé. C’est un bon livre psychologique avec un personnage principal assez dépassé par les événements qui se bousculent subitement dans sa vie quotidienne sans qu’il puisse intervenir. Néanmoins, on est loin de frémir d’inquiétude, voir de peur. Ma lecture a décrite une courbe parfaite : le haut au début, bas au milieu et puis une remontée agréable vers la fin. Oui, j’avoue que la fin est assez surprenante et efface partiellement la petite déception suite à plusieurs hasards improbables dans l’histoire.
acheter chez votre libraire ou bouquiniste
X Empruntez-le dans votre bibliothèque
X ou lisez autre chose
Il est toujours minuit quelque part, de Cedric Lalaury. Préludes, 2018, 352 pages.
Je pense que la classification « thriller » est surtout donnée pour faire vendre à ceux qui aiment le genre -dont je ne fais pas partie.
J’aimeJ’aime
« Thriller » est un mot utilisé à tout va. Quand je lis qu’Arnaldur Indridason écrit des thrillers, je me pose des questions… 🙂
J’aimeJ’aime
Mouais, l’histoire n’a pas l’air si originale. Thriller, bah, cela ne m’attire pas spécialement en général. Sauf pour certaines séries bien faites, je l’avoue.
J’aimeJ’aime
Il ne m’intéresse pas plus que ça… Merci de la présentation!!!
J’aimeJ’aime
Merci pour cette chronique qui explique bien les qualités et défauts de ce « thriller ». J’avoue que je préfère d’autres genres de romans…
J’aimeJ’aime