
Si vous avez besoin d’un peu d’humour, j’aurais peut-être une suggestion de lecture pour vous. Dans le roman En route pour Compostelle, l’écrivaine et scénariste allemande Monika Peetz réunit 5 femmes aux caractères très différents et les envoie faire un pèlerinage. Avec des situations comiques et quelques secrets qui risquent de voir le jour, le lecteur embarque dans une lecture plaisante.
En version originale, le roman est intitulé Die Dienstagsfrauen, c’est à dire Les femmes du mardi. Ce titre fait allusion au rendez-vous qui a lieu tous les premiers mardis du mois et qui est inscrit dans les agendas de ces femmes depuis déjà 15 ans. Ayant fait connaissance dans un cours de français, elles se rencontrent régulièrement autour de quelques bouteilles de vin dans le restaurant Le jardin sous le regard attentif de Luc, le gérant de l’établissement. Tandis que leur connaissance de la langue française ne progresse pas vraiment, c’est tout le contraire pour leur amitié.
Parmi les amies, on retrouve donc Estelle entourée de luxe, Caroline, l’avocate, la jeune Kiki, Eva, la mère dévouée de 4 enfants, et pour clore, Judith qui vient de perdre son mari Arno après une longue maladie. Sur son lit d’hôpital, les dernières pensées affolées d’Arno vont vers son journal qu’il a oublié de détruire…
Pour aider Judith à surmonter la perte de son mari, les femmes du mardi décident de partir sur les traces d’Arno et se lancer sur la route de Compostelle telle qu’elle est décrite dans son journal (Estelle ne vote pour que par inadvertance). Mais rien ne se passe comme prévu et comme le souligne souvent Caroline (ou était-ce bien Estelle ?) : le chemin de Compostelle réveille en chacun la pire part de lui-même.
Evidemment, l’histoire est basée sur les différences de caractères et de statuts de ces cinq femmes. En France, elles feront de nombreux rencontres que ce soit avec d’autres pèlerins ou avec des autochtones. Et il y a aussi ce mystérieux journal qui commence à bien tracasser certaines d’entre elles…
J’ai passé un très bon moment avec ce livre, c’est une lecture divertissante, que je garde dans la catégorie « idéal pour un trajet en train, un séjour à l’hôpital ou comme une lecture-détente entre deux pavés ». Il existe d’autres aventures : Tous au gîte (où les femmes partent dans un gîte en ex-RDA) et Jeûne et jolies (où elles décident de faire un séjour détox).
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Lu en VO : Die Dienstagsfrauen de Monika Peetz. Kiepenheuer & Witsch, 2010, 320 pages
En français : En route pour Compostelle de Monika Peetz. Traduit par Michèle Valencia. Presses de la Cité, 2014, 350 pages.
Un livre divertissant , j’en ai bien besoin en ce moment. Je trouve que c’est rare l’humour pour une auteur allemande. Mais c’est peut-être un préjugé de ma part.
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Une petite question, qu’est ce qui vous donne ce goût pour les auteurs allemands ? mais c’est peut-être indiscret .
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Ach (j’ai fait allemand seconde langue) ma bibli ne possède que tous au gite, qui m’a l’air de la même veine distrayante, mais en gros caractères, ce qui me fait peiner les yeux un peu. A voir, donc.
Lu en VO, mais ça existe en VF, ça va. (perso j’essaie de continuer à lire en anglais, histoire de maintenir au moins ça, mais l’oral est … ce qu’il est)
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En effet un peu de légèreté ne me ferait pas de mal 😁 et ça me fait un titre pour les prochaines feuilles allemandes !
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