
« A Paris, toi et moi, nous dînerons en français ». C’est l’une des dernières phrases que prononce Guéo, un communiste membre du Politburo bulgare, à sa jeune maîtresse Alba, 17 ans, alors que l’étau se resserre autour de lui, qui travaille sur un rapport sur la réforme vitale du communisme et qu’il doit présenter aux membres dirigeants. Nous dînerons en français est un livre écrit en français par l’écrivaine bulgare Albena Dimitrova.
Alba est une jeune fille lycéenne qui fait un séjour prolongé à l’hopital en raison de la paralysie d’une jambe qui l’oblige à rester dans un fauteuil roulant. Elle attire l’attention de Guéo, un membre important du Politburo, qui lui permet d’aller dans un sanatorium pour être soignée, tout comme lui qui est soigné avec des électrochocs. L’attirance réciproque des deux protagonistes leur fait vivre une histoire d’amour pas toujours bien perçue… Guéo, qui travaille sur un rapport devant réformer le communisme en Bulgarie, dans le contexte de la perestroïka entamée en Union Soviétique, subit des pressions, et se sent traqué.
Racontée par Alba elle-même, cette histoire d’amour dans un contexte historique précis m’a laissé relativement indifférent. Certes, l’histoire d’amour est plutôt bien racontée, mais le style, riche en métaphores et expressions parfois difficiles à saisir, ne m’a pas convaincu. J’ai eu du mal à m’attacher aux personnages et je n’ai pas compris ce que l’autrice voulait nous communiquer.
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Nous dînerons en français, d’Albena Dimitrova. Editions Galaade, 2015, 216 pages.
Participation au Challenge Bulgarie (Ma librairie – Claudialucia) & à Une rentrée à l’Est (Des romans mais pas seulement – Sacha).


Super … ma liste ne va donc pas s’allonger !
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La semaine dernière, tu notais Nadas et ses 1200 pages ; il faut bien un peu de répit quand même !
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Tiens, c’est intéressant car j’ai tenté aussi de lire Albena Dimitrova pour ce rendez-vous, et j’ai abandonné après quelques dizaines de pages. Dans mon cas, c’était un mélange pas très clair de fiction et de portraits réels de femmes au moment de la transition démocratique du pays. Je n’ai pas accroché, ça m’a paru trop confus. J’avais pourtant aimé la nouvelle de cette autrice dans Femmes de l’Est, femmes à l’Ouest. Ton avis confirme que ses intentions, son message ne sont malheureusement pas clairs. Merci pour ta participation !
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Je n’ai lu que celui-ci mais c’est vrai que je n’ai pas accroché non plus. Au moins, je suis content de continuer à découvrir les voix bulgares, j’espère encore en lire un autre d’ici la fin du mois mais le temps passe vite !
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C’est dommage, ça aurait pu faire une belle histoire sur une trame réaliste.
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Bien d’accord avec toi
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je crois que c’est la première fois que je vous’lisez autre choses … C’est clair, au moins!
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C’est vrai et pour la simple et bonne raison que ce qui ne nous plait pas peut plaire à d’autres personnes. On hésite toujours à écrire « Lire autre chose », mais là, je dois avouer que c’était pour moi un commentaire évident. Mais cela reste personnel.
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Voilà un billet qui a le mérite d’être clair, et de ne pas alourdir nos piles 🙂
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N’est-ce pas ? Les listes à lire ou les PAL sont déjà bien pourvues.
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Peut-être que l’autrice elle-même ne savait pas où elle allait.
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C’est bien possible, ou tout simplement, je n’ai pas saisi où elle voulait nous emmener.
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ah dommage, dommage ! ça avait tout pour plaire…
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L’idée de départ était bonne et j’ai plutôt aimé les (toutes) premières pages.
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Un livre décevant. C’est peut-être le fait qu’elle ne l’ait pas écrit en bulgare ?
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Je ne savais pas que tu participais au challenge bulgare. Je vais mettre un lien vers ton blog dans le bilan.
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