Greg McKeown est un auteur anglais né en 1977, et dont le livre L’essentialisme a remporté un grand succès dans le monde entier. Le sens de son propos est de déterminer ce qui est essentiel et d’éliminer le superflu, pour être plus efficace et mener une vie ayant plus de sens. Un conseil applicable dans la vie professionnelle bien évidemment mais également dans la vie personnelle.
J’ai déjà eu le loisir de dire sur ce blog tout le bien que je pensais de l’émissionLe Nouvel Esprit Public, de Philippe Meyer, diffusée sur Internet. Quel plaisir d’écouter les différents intervants expliquant sans interruption leur point de vue sur le ou les thémes choisis dans le rendez-vous dominical. Elle est agrémentée de temps à autre par des rendez-vous thématiques ; c’est à cette occasion que j’ai pris connaissance de l’ouvrage de Pierre Veltz, L’économie désirable.
Les actualités de ces derniers jours ont de nouveau mis l’Afghanistan sous le feu des projecteurs, les Talibans ayant décidé d’imposer aux femmes le port de la burqa. Dans son livre Afghanistan – Unbesiegter Verlierer, récemment publié en Allemagne, la journaliste germano-iranienne Natalie Amiri revient sur la situation du pays, le sort fait aux femmes, les Talibans, dans un essai marqué par une grande clarté et une forte empathie envers celles et ceux dont elle a recueilli le témoignage.
Michel Duclos, conseiller spécial à l’Institut Montaigne, ancien ambassadeur de France en Syrie et en Suisse, nous livre dans La France dans le bouleversement du monde un livre de réflexion sous la forme d’un bilan de la politique étrangère du président sortant (et entre-temps nouvellement réélu), Emmanuel Macron. Un livre tout en nuance et passionnant à lire, même pour les non-spécialistes de politique étrangère.
Après la Hongrie et les Pays-Bas, je continue aujourd’hui d’explorer l’excellente collection L’âme des peuples des éditions Nevicata, dont le but est de donner des clés de compréhension sur des Etats/régions du monde. Dans le cadre du Mois latino-américain, c’est donc l’Argentine qui est aujourd’hui notre pays de destination grâce à Argentine, le tango des ambitions, écrit par Camille Lavoix, une journaliste installée en Argentine.
S’il fallait tout de même trouver une caractéristique à l’âme argentine, ce serait celle d’un pays au grain de folie (parfois) salutaire, éternellement décalé, pour le meilleur et pour le pire.
Il y a dix ans disparaissait une figure majeure de la scène politique et intellectuelle européenne, Václav Havel. Ecrivain, dissident, il avait été porté au pouvoir avec la Révolution de Velours de 1989. La Tchécoslovaquie, née en 1918 sur les ruines de l’Empire austro-hongrois, riche d’une grande tradition industrielle qui en faisait l’un des pays les plus riches du globe à l’époque, retrouvait ainsi sa place sur l’échiquier européen après plus de 40 années de domination communiste. A cette occasion, le diplomate Yves Barelli eut l’idée en 1990 de regrouper 7 discours de Vaclav Havel, prononcés entre septembre 1989 et mars 1990, et publiés sous le titre L’amour et la vérité doivent triompher de la haine et du mensonge. Un message fort toujours d’actualité à l’orée d’une nouvelle année.
Récemment, j’ai publié un billet sur un petit roman policier dont l’histoire se déroulait dans une région viticole autrichienne et où un verre de vin n’était jamais loin. Inspirés par cette lecture, certain(e)s parmi vous ont peut-être acheté quelques bouteilles de veltliner. Pour nous remettre dans le droit chemin, je vous propose aujourd’hui une lecture à l’opposé : un essai sur l’alcoolisme intitulé Le dernier verre, écrit (et vécu) par Daniel Schreiber.
Allongé dans la baignoire, je fermerais les yeux en essayant de reconstituer ce que j’ai oublié et d’oublier ce dont je me souviens.
Même si les élections présidentielles de 2022 semblent bien loin, et que les crises sanitaire et économique qui balaient en ce moment notre pays dominent à juste titre le débat public, certains sondages ont récemment été publiés, qui testent la base électorale de certains candidats potentiels. Parmi eux, le général d’armée Pierre de Villiers, révélé au grand public en 2017 après sa démission de son poste de chef d’Etat Major des Armées, pour cause de désaccord sur le budget avec le Président de la République. Après ses deux premiers Servir et Qu’est-ce qu’un chef ?, Pierre de Villiers vient d’écrire L’équilibre est un courage. Afin de connaître un peu plus les idées de ce candidat possible aux plus hautes fonctions, je décidai donc de lire ce livre.
Il n’aura échappé à personne que l’année 2020 aura été une année de commémoration autour du Général de Gaulle : 50 ans après sa mort, 80 après le célèbre appel du 18 juin, ou encore 130 ans après sa naissance, il me semblait intéressant à mon tour de lire un livre traitant du grand homme. Certes, si le temps me l’avait permis, je me serais volontiers orienté vers l’ouvrage De Gaulle – Une certaine idée de la France, écrite par l’historien Julian Jackson, qui a fait l’objet de nombreux éloges. Je décidai finalement de découvrir Les chênes qu’on abat, d’André Malraux.
En ce mois d’octobre 2020 paraît le nouvel ouvrage de Christophe Guilluy, Le temps des gens ordinaires, qui met en avant la classe « populaire », celle qui s’est réveillée durant la crise des gilets jaunes ou qui a été mise en avant par la récente crise sanitaire. Le géographe, soucieux des classes populaires, s’était auparavant révélé au grand public grâce à deux titres, Fractures françaises (2010) et La France périphérique (sous-titré « Comment on a sacrifié les classes populaires »). C’est sur ce livre que j’aimerais revenir aujourd’hui.