
Il suffira de dire que je suis Juan Pablo Castel, le peintre qui a tué Maria Iribarne ; je suppose que le procès est resté dans toutes les mémoires et qu’il n’est pas nécessaire d’en dire plus sur ma personne.
Dès les premières pages du livre d’Ernesto Sabato, le décor est planté. Juan Pablo Castel est un criminel. Même si le personnage principal se défend « d’en dire plus », le lecteur en apprendra beaucoup et visualisera, dans le court récit que constitue Le tunnel, la spirale qui a mené le peintre à commettre ce crime.
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