Nous vous en avions déjà touché quelques mots auparavant, mais nous revenons vers vous aujourd’hui pour vous adresser une invitation en bonne et due forme. Bienvenue dans ce nouveau rendez-vous que nous co-organisons avec Madame lit lors d’un petit week-end prolongé de juin et qui sera consacré aux romans épistolaires.
Ça y est ! Le moment tant attendu — celui du bilan de notre mois de mars à tous — est enfin arrivé. Nous sommes ravis de vous le présenter. Un grand merci à chacune et chacun d’entre vous, qui avez enrichi ce mois-ci par vos chroniques et à celles et ceux qui l’ont rendu vivant grâce à leurs commentaires.
Il me semble que la littérature slovaque a gagné davantage de visibilité ces dernières années. Signalons la publication, entre autres, de Viliam Klimáček – Bratislava 68, été brûlant et de Pavol Rankov – C’est arrivé un premier septembre, au moment où cette littérature était mise en avant lors du Salon du livre de Paris. Les Editions Bleu & Jaune ont récemment publié Il était une fois à Lošonc, un roman écrit en 2014 par Peter Balko et ayant reçu en Slovaquie, en 2015, le Prix des lecteurs Anasoft litera.
Je suis très contente de pouvoir enfin vous présenter un roman d’une autrice contemporaine tchèque. Alena Mornštajnová est romancière et traductrice et s’est rendue célèbre dans son pays avec son troisième roman Hana mettant en scène trois générations d’une famille durant les années tumultueuses du XXème siècle. Coup de coeur pour moi et pour de nombreux lecteurs tchèques (et allemands), il pourra en être de même pour vous grâce aux Editions Bleu et Jaune.
Ecrivain et journaliste ukrainien, Artem Chapeye (de son vrai nom Anton Vasilyovich Vodyanyi) a fait l’objet de plusieurs articles dans les journaux français ces derniers mois, car il est allé rejoindre les rangs de l’armée ukrainienne pour combattre l’envahisseur russe. Dans Loin d’ici, près de nulle part, il met en scène une famille ukrainienne dont les membres choisissent de s’exiler pour offrir un avenir meilleur à leurs enfants.
Lors de la dernière édition des Feuilles Allemandes, j’ai eu l’occasion de chroniquer un livre qui fut une très belle expérience de lecture ; il s’agissait de Le turbulent destin de Jacob Obertin, un titre récompensé par le prix suisse du livre en 2012. Il mettait en scène une famille lorraine immigrant en Transylvanie au XVIIIème siècle. Passage à l’Est! me faisait remarquer que le livre de l’écrivain croate Slobodan Šnajder, né à Zagreb en 1948, traitait d’un thème semblable et c’est la raison pour laquelle nous avons mis La réparation du monde, oeuvre majeure et ambitieuse de l’écrivain, au programme des lectures communes de notre Mois de l’Europe de l’Est !
On a pu faire connaissance avec Jurica Pavičić grâce à la sortie de son livre L’eau rouge dont l’histoire tourne autour de la disparition d’une jeune fille, ce qui a permis à l’auteur de brosser un portrait éclairant sur la Croatie des 30 dernières années. Dans son deuxième livre traduit en français, La femme du deuxième étage, l’auteur affine son champ d’investigation et aborde davantage des problèmes plus intimes, au sein d’une famille à priori quelconque… En résulte un roman très intéréssant sur les méandres de la vie.
Ivo Andrić (1892 – 1975) est, selon la page Wikipédia qui lui est consacrée, « né en Bosnie dans une famille croate, qui a eu plus tard la nationalité et l’identité serbe », preuve s’il en fallait que la Yougoslavie était bien plus qu’une construction étatique héritée de la fin de la Première Guerre Mondiale. Il est principalement connu pour « La chronique de Travnik » et « Le pont sur la Drina » et reçut le Prix Nobel de littérature en 1961. Le recueil que nous présentons aujourd’hui, La chronique de Belgrade, a été récemment publié par les Editions des Syrtes, et regroupe huit nouvelles écrites en 1946 et 1951, qui sont pour la plupart traduites en français pour la première fois.
Durant nos rendez-vous dédiés à la littérature d’Europe Centrale & Orientale, la Lituanie a fait quelques apparitions sporadiques, concentrées autour de deux titres chroniquées à plusieurs reprises : La saga de Youza, de Youozas Baltouchis et A l’ombre des loups de Alvydas Slepikas. Ces livres très appréciés par les blogueurs se déroulaient sur fond de Seconde Guerre Mondiale. C’est à nouveau le cas aujourd’hui pour La partie n’est jamais nulle de Icchokas Meras…
Sur les ossements des morts est le premier livre que je lis de l’autrice polonaise Olga Tokarczuk. Je saisis l’opportunité du Mois de l’Europe de l’Est, et plus précisément de ce jour dédié aux lectures communes de l’oeuvre de l’autrice polonaise pour enfin franchir le pas ! Dans ce roman, elle nous emmène en Pologne, près de la frontière tchèque, dans un petit hameau où plusieurs personnes sont retrouvées mortes…