Après La gloire de mon père et Le château de ma mère, je continue ma lecture des souvenirs d’enfance de Marcel Pagnol à travers le troisième tome de la série, intitulé Le temps des secrets. Si les vacances d’été – faites de jeux, de chasse, d’escapades – restent une trame importante du livre, la transition vers l’adolescence est perceptible pour le narrateur.
Premier roman de Laurent Petitmangin, Ce qu’il faut de nuit fut salué par la critique et les lecteurs à sa sortie. Ancré en Lorraine, il met en scène un père, qui élève seul ses deux fils après la mort de son épouse, et se trouve confronté au glissement du fils aîné vers un groupuscule d’extrême-droite.
La colline qui travaille est une allusion à la Croix-Rousse de Lyon, quartier connu pour son activité industrielle autour du tissage. C’est le titre qu’a choisi Philippe Manevy, qui s’appuie sur l’histoire de ses grands-parents maternels, Alice et René, pour nous parler de l’histoire de sa famille à travers 4 générations traversant la grande Histoire du XXème siècle français.
Le nom de l’écrivaine américaine Anne Tyler vous est sûrement familier, pourtant je ne l’ai découvert que ce mois-ci avec son dernier roman traduit en français, Trois jours en juin. Parfaitement de saison, comme le titre l’indique, le roman nous invite à passer quelques jours en compagnie de Gail, réunie avec son ex-mari pour le mariage de leur fille.
En avril 1959, Walter Ulbricht appelle tous les artistes et ouvriers à se réunir et travailler ensemble, dans le cadre d’une doctrine (« Bitterfelder Weg ») qui avait pour but d’ôter aux intellectuels une certaine aura élitiste, de mettre les ouvriers au centre des oeuvres artistiques et d’unir les deux. Son appel est suivi par de nombreux jeunes artistes, notamment par Christa Wolf ou Brigitte Reimann. Cette dernière a rejoint une usine, Schwarze Pumpe, une expérience qui lui a inspiré Ankunft im Alltag, un roman mettant en scène trois jeunes gens qui, après le bac, passent une année de travail manuel à l’usine, et Une fratrie, dont l’héroïne, Elisabeth, partage de nombreux points communs avec l’autrice.
J’en avais rencontré, au cours de mes études, des jeunes gens de ce genre, zélés, qui ignoraient encore que scepticisme ne signifie pas hostilité, ni patience absence de fermeté.
Si la Pologne fut et reste l’un des soutiens importants de l’Ukraine, en accueillant après l’invasion russe environ 3.5 millions de réfugiés et en fournissant une aide militaire conséquente, les relations entre les deux pays sont complexes et parfois très tendues. Le massacre de masse de civils polonais en Volhyine et Galicie orientale durant la Seconde Guerre Mondiale est l’une des raisons de ces tensions ; il constitue dans Les Voleurs de sureaux, le dernier roman de l’auteur polonais Hubert Klimko, l’un des points d’appui du récit.
Classique du XXème siècle italien, Le guépard est un livre au destin particulier puisqu’il valut à son auteur Tomasi di Lampedusa un double refus de la part d’éditeurs italiens, avant de connaître un réel succès peu après le décès de l’écrivain, puis d’être à l’origine du film éponyme tourné par Visconti et réunissant Burt Lancaster, Alain Delon et Claudia Cardinale.
Nous fûmes les Guépards, les Lions ; ceux qui nous remplaceront seront les petits chacals, les hyènes ; et tous ensemble, Guépards, chacals et moutons, nous continuerons à nous considérer comme le sel de la terre.
Tandis que certains parmi vous ont, grâce à Kathel, déjà fait la connaissance de Marta et Arthur, je vais vous introduire dans une autre famille allemande, La famille Ruck, dont les jours sont captés par la plume de Katja Schönherr. Allons donc directement sonner chez Inge qui, si elle n’est pas chez la kiné, devrait bien être à la maison !
Arno Geiger, auteur autrichien, s’est tout d’abord fait remarquer pour son roman Tout va bien, qui fut le premier lauréat du livre allemand décerné à partir de 2005. Il a depuis écrit plusieurs romans, que ce soit sur la maladie d’Alzheimer de son père ou sur l’Autriche vers la fin de la Seconde Guerre Mondiale. La lecture commune autour de son oeuvre m’a incitée à enfin ouvrir son premier roman que Patrice m’a offert à sa sortie en version originale. L’auteur y retrace le destin d’une famille sur fond d’histoire autrichienne.
Iris Wolff, autrice allemande d’origine roumaine (Transylvanie), a émigré en Allemagne à l’âge de 8 ans. Naturellement, son quatrième roman, Le flou du monde tourne autour des sujets suivants : émigration, frontières, Est et Ouest, famille.