Ecrivaine russe née en 1957, Elena Tchijova a connu la notoriété après la parution de son livre Le temps des femmes, qui racontait la vie de femmes dans la Russie soviétique des années 60 dans un appartement communautaire. Dans son dernier opus, Le Grand Jeu, qui s’ouvre le jour de l’annexion de la Crimée par la Russie, le 18 mars 2014, l’autrice s’attache à nous décrire la vie de trois générations entourées de secrets et de non-dits à St Petersbourg.
Après Vilhelm Moberg et Moa Martinson, je continue aujourd’hui mon exploration de la collection scandinave des Editions de l’Elan avec le premier livre de l’autrice Kristina Ifwarson, Les choses muettes, qui emprunte à l’imaginaire de la romancière pour nous emmener en Suède et en France, sur les traces d’une jeune femme, Selma.
A l’occasion de notre week-end dédié aux romans épistolaires, je vous présente un livre que j’avais acheté il y a déjà deux ans lors du Salon du livre de Colmar et qui n’attendait que ce rendez-vous pour être lu ! De très modestes cadeaux est un roman serbe écrit en 2011 par Uglješa Šajtinac, et récompensé par le Prix de littérature de l’Union Européenne en 2014. Roman épistolaire qualifié de « 2.0 » en raison de sa forme : un échange de courriels entre deux frères.
Prix du livre ukrainien en 2007, Presque jamais autrement a été récemment traduit en français et s’ajoute ainsi à Daroussia la Douce, seul livre jusqu’à présent disponible en français de l’écrivaine ukrainienne Maria Matios, très connue dans son pays et au-delà, pour sa prose mais aussi ses poèmes. Dans ce livre relativement court, 160 pages, elle emmène le lecteur dans les Carpates ukrainiennes, dans la famille Tcheviouk.
Thomas Flahaut, auteur né en France, mais installé à Bienne, nous invite à intégrer le quotidien d’un petit groupe de jeunes lors d’un été, partagé entre la commune des Verrières et une usine suisse. Intitulée Les nuits d’été, l’histoire nous offre une vue intéressante sur le sort des enfants issus des classes populaires.
Dans le corps à corps avec la machine, est-ce que sortir vivant et debout de l’atelier à la fin de la nuit, de la saison, d’une vie, c’est gagner ?
À mes yeux, le premier roman de l’auteure suisse Marlène Mauris a marqué des points dès le début. Tout d’abord en tant qu’objet grâce à une belle couverture et les illustrations de Pierre-Yves Gabioud qui s’accordent parfaitement avec l’histoire. Pas étonnant puisque son oeuvre est indéniablement liée aux montagnes suisses dont il est originaire (tout comme l’autrice) et dont l’esprit est joliment décrit comme une recherche poétique de l’accord entre le coeur et la nature. Deuxièmement, j’étais séduite par le parcours de l’autrice, brièvement mentionné sur le rabat, notamment par sa décision de reprendre une épicerie de montagne à La Sage.* Le troisième point positif est lié au titre, Escarpées, qui illustre très bien les paysages, les images et les personnages qui s’offrent aux lecteurs. Est-ce que mon compteur s’arrêtera là ?
Si quelque chose pouvait définir cet endroit et ses gens, ce serait bien ça : le non-dit pudique et assourdissant. Il est sublime, profondément résistant, imperméable à la douceur. Rassurant pour l’un, renversant pour l’autre.
Tandis que certains parmi vous se rappellent sûrement du Garçon au coq noir, chroniqué ici en 2022, Stefanie vor Schulte refait son apparition sur le blog aujourd’hui avec son dernier roman Serpents dans le jardin, un livre remarquable sur le deuil.
Chaque été, ils seront désormais pris au piège du souvenir.
Le Docteur Pascal constitue le 20ème tome des Rougon Macquart, oeuvre majeure d’Emile Zola débutée en 1871 et achevée en 1893. Alors que le tome précédent, La débâcle, mettait pour ainsi dire un point d’arrêt à l’histoire du Second Empire à travers la défaite de Sedan, ce dernier opus est une sorte de testament de l’écrivain, qui à travers le personnage de Pascal, se livre en tant qu’écrivain mais aussi en tant qu’homme.
Même si nous avons arrêté l’organisation du Mois de l’Europe de l’Est, la littérature d’Europe Centrale et Orientale aura évidemment toujours sa place sur notre blog (et surtout en mars !). Je vous emmène aujourd’hui en Roumanie, pays d’origine de Mioara Tudose qui a choisi pour l’écriture de son premier roman la langue de son pays d’adoption, le français. Elle retrace de façon romanesque l’histoire de sa famille dans Fleur.
Je me réjouis aujourd’hui de faire à nouveau escale dans l’une de mes destinations préférées – les Pays-Bas ! C’est pour la deuxième fois que je plonge dans l’univers de Gerbrand Bakker, cette fois-ci avec son livre intitulé Parce que les fleurs sont blanches, et je ne compte pas m’arrêter là !