
Nous allons aujourd’hui nous rendre dans l’Italie des années 50 grâce à la plume de l’écrivaine italienne Maria Rosaria Valentini. Magnifica est son quatrième roman, le premier traduit en français. Lumineux, c’est l’adjectif qui me vient à l’esprit immédiatement en repensant à cette histoire et ses protagonistes. Un coup de cœur.
Que se passe-t-il quand une guerre se termine ?
(…)
Quelques acacias résistent mais c’est l’odeur de gravats, de pierre, de sable, de terre meuble et de ferraille qui domine. Les décombres engloutissent les derniers îlots de la peur. Au cœur du néant, l’espérance n’a pas de corps ; nul ne peut la toucher, nul ne peut s’agripper à l’une de ses mamelles et aspirer un colostrum qui nourrisse l’avenir. Pourtant l’espérance est perceptible. Elle avance pieds nus. S’habille d’absences. Susurre des vœux. Respire aux côtés de ceux qui ont faim de vie. Que les morts reposent en paix. Il n’y a rien d’autre à faire. Sinon inventer un commencement.
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