Lentement mais sûrement, le bilan arrive ! C’est aussi le moment pour remercier tous ceux qui ont contribué à cette édition des Feuilles allemandes, ainsi que ceux qui nous ont lus ou laissé des commentaires.
Pour satisfaire l’administration, le directeur d’une école élémentaire propose aux enseignants (aux regards ahuris) d’organiser à la va-vite une semaine cosmopolite, en décembre, alors que les journées sont déjà remplies de chansons et de bricolages de l’Avent. Ainsi, les familles sont priées d’apporter un bien culturel de leur pays, sachant que l’école compte plus de vingt nationalités. C’est le point de départ du roman Sungs Laden de Karin Kalisa, mais aussi le début de grands changements dans le quartier berlinois Prenzlauer Berg.
Je vous invite aujourd’hui à une promenade à travers les rues de Berlin en compagnie de Norman Ohler, auteur et journaliste allemand. Son petit livre, pertinemment sous-titré « un guide à dévorer comme un roman » vient en effet s’ajouter à la collection de la maison d’édition L’arbre qui marche, présentant à ce jour une dizaine de villes.
Doit-on passer sous silence la part d’ombre de la ville, ou la mettre en lumière pour que ces événements restent actuels, et ne se répètent pas ?
Vous ne pouvez pas l’apercevoir, tout au plus sentir une ombre ou un courant d’air. Lui, il vous écoute et observe, sous le buffet, ayant pour seul champ de vision vos chaussures ou le bout de votre parapluie. Il se faufile, comptant ses pas, se confond avec les murs ou la nuit, trouve refuge derrière les piles de livres ou dans une boite. L’enfant lézard de Vincenzo Todisco.
Le visage de Nonna Assunta pâlit quand elle annonce à l’enfant : « La semaine prochaine, tes parents viennent te chercher. Ça n’est pas autorisé normalement, mais ta mère veut t’avoir avec elle, il faut la comprendre. »
Einstein, Le fantastique voyage d’une souris dans l’espace-temps, de Thorben Kuhlmann – retranscription (légèrement adaptée) de ce que mes enfants ont pensé de leur lecture :
En octobre est arrivé dans les salles de cinéma le nouveau film de Fatih Akin, réalisateur allemand connu entre autres pour ses films De l’autre côté, Soul Kitchen ou Tschick. Amrum relate les souvenirs d’enfance de Hark Bohm (1939-2025), son ami, réalisateur et acteur allemand très connu, auteur du scénario.
Ayant épuisé tous mes maigres stocks de littérature africaine, j’ai pioché une idée de lecture de dernière minute chez Ju lit les mots pour pouvoir contribuer au Mois africain. Et c’était un très bon choix ! Ecrit en 1971 par Naguib Mahfouz ((le futur lauréat du Prix Nobel), Karnak Café brosse un portrait très intéressant de la société et de l’ambiance dans l’Egypte des années 60.
Nous doutions de tout, même des murs et des tables.
Attirée par le titre, Aux gens qui doutent, et par la quatrième de couverture, je n’ai pas hésité à saisir l’occasion, lors de la dernière masse critique Babelio, de découvrir la plume de l’autrice suisse Laura Gamboni. Le roman en question, le deuxième à son actif, nous emmène dans un quartier éco-responsable en introduisant des personnages de tous âges et natures.
Tandis que le 190ème Oktoberfest munichois vient de fermer ses portes, la 7ème édition des Feuilles allemandes attend sagement le coup de sifflet du 1er novembre. Ici, pas de contrôles de sécurité, ni de tenue traditionnelle ou encore de lourds pichets ; au contraire, chacun s’installe à son aise en compagnie du livre de son choix. Pour rappel, on lit et chronique des auteurs et des autrices de langue allemande tout au long du mois de novembre. Vous pouvez ensuite déposer les liens dans les commentaires.
Si vous cherchez l’inspiration de dernière minute, je vous propose dans ce billet :
On a tous déjà lu des articles nous instruisant sur les gestes à adopter en cas de catastrophe naturelle. C’est également le cas d’Annie qui s’est sommairement renseignée sur les tremblements de terre sachant qu’elle habitait dans une région potentiellement à risque. Malheureusement, les séismes n’arrivent jamais « au bon moment » et Annie se trouvait alors dans un entrepôt IKEA ! C’est le point de départ de La déroute, imaginée par l’écrivaine américaine Emma Pattee.