Jurica Pavičić – L’Eau rouge

Pour ma dernière participation au Mois de l’Europe de l’Est, et après plusieurs livres abandonnés, j’ai décidé finalement de vous emmener vers la destination de vilégiature numéro 1 de mes compatriotes tchèques : la Croatie. Dans L’Eau rouge, Jurica Pavičić, auteur et journaliste, signe un roman captivant sur la disparition d’une jeune fille et brosse un portrait de la Croatie d’aujourd’hui.

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Ivan Kraus – Réunions de famille

Ivan Kraus (*1939) est un écrivain et scénariste tchèque. Il est l’auteur de nombreux livres et est connu dans son pays d’origine surtout pour ses nouvelles, feuilletons, satires ou aphorismes. Dans la lignée de Karel Poláček ou Jaroslav Hašek, ses livres sont des témoins de la vie en Tchéquie au XXème siècle. Si j’ai bien vérifié, un seul livre a été traduit en français : Réunions de famille. Il existe par contre en deux versions dont l’une est bilingue pour celles et ceux qui auraient envie de découvrir de nouveaux horizons linguistiques.

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Florina Ilis – Le Livre des nombres

Il y a près de deux ans, j’avais découvert l’univers de Florina Ilis via son livre La croisade des enfants, qui avait fait l’objet d’une lecture commune unanimement positive partagée avec Ingannmic et Passage à l’Est. En ce mois de mars 2021, c’est donc avec un plaisir non dissimulé que je vous parle du dernier titre de l’auteure, Le livre des nombres, qui est sorti récemment en langue française et dans lequel elle emmène le lecteur dans un village de Transylvanie.

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Karel Čapek – Hordubal

Je vais vous parler aujourd’hui d’un auteur dont le nom vous est bien familier, mais le titre l’est probablement un peu moins. En effet, Karel Čapek s’est imposé dans le monde littéraire hors des frontières de son pays avec des titres comme (entre autres) La guerre des salamandres, La maladie blanche ou encore avec ses carnets de voyage (par exemple Voyage vers le nord). Et comme le printemps arrive, les libraires mettent volontiers en avant L’année du jardinier. J’ai néanmoins choisi une autre lecture : Hordubal, afin de vous présenter une autre facette de l’auteur.

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Dragan Velikić – Le cahier volé à Vinkovci

Cette nouvelle étape de notre mois thématique consacré à la littérature de l’Europe Centrale et Orientale nous mène aujourd’hui vers l’Europe balkanique. Le cahier volé à Vinkovci est l’œuvre d’un écrivain serbe contemporain, ancien ambassadeur de son pays, Dragan Velikić, dont les textes ont fait plusieurs fois l’objet de prix majeurs dans son pays. L’action de son roman se passe principalement dans la province croate de l’Istrie où il opère un retour aux sources, sur les traces de son enfance…

Je feuillette à l’aveuglette le gros livre de la mémoire. Il en sortira bien quelque chose.

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Marek Šindelka – La fatigue du matériau

Si la littérature tchèque a ses classiques, parmi lesquels Karel Capek, Milan Kundera, Jaroslav Hasek, Jaroslav Seifert ou encore Bohumil Hrabal, il est heureux de voir émerger une jeune génération d’écrivaines et d’écrivains prometteurs. Parmi eux figure Marek Šindelka, né en 1984, double lauréat du prestigieux prix littéraire Magnesia Litera dans son pays, notamment pour son dernier roman traduit en français, La fatigue du matériau. Un livre fort qui s’inscrit dans l’actualité de son époque en traitant du thème des migrants.

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Boris Khazanov – L’Heure du roi

Né en 1928, Boris Khazanov est l’auteur dans les années 70 de L’Heure du roi, un court roman dont l’action se situe dans un petit pays imaginaire du Nord de l’Europe, envahi et occupé par les troupes nazies. C’est à la fois un petit livre d’Histoire, un conte, une allégorie. Publié sous le manteau en Union Soviétique, il paraîtra pour la première fois en langue russe en Israël, en 1976. A la lecture, je comprends le fort intérêt qu’il a pu provoquer…

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Sacha Filipenko – Croix rouges

Pour débuter ce mois dédié à la littérature d’Europe Centrale et Orientale, je vous propose de continuer à découvrir l’œuvre du jeune auteur russophone et biélorusse Sacha Filipenko, que j’avais déjà chroniqué l’an dernier via son dernier livre La traque. Dans Croix Rouges, une vieille dame s’épanche auprès de son jeune voisin… L’occasion pour l’auteur de nous livrer un roman fort sur la mémoire de son pays au XXème siècle.

Si seulement ! En réalité tout était beaucoup plus complexe. Si l’être humain a vraiment réussi en un domaine, c’est dans l’art de s’arranger avec lui-même.

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