J’ai découvert Trains étroitement surveillés grâce à l’adaptation cinématographique qui en a été faite à la fin des années 60 en Tchécoslovaquie. Premier long métrage du cinéaste Jiří Menzel, un des représentants de la Nouvelle Vague tchèque, le film reçut l’Oscar du Meilleur Film Etranger en 1968. Il était donc temps pour moi de découvrir enfin le roman éponyme de Bohumil Hrabal.
Ce n’est pas tous les jours que paraît une nouvelle traduction en français de littérature tchèque. Le saut d’Aaron, publié en tchèque en 2006, en fait partie ; il est l’oeuvre de l’auteure tchèque Magdaléna Platzová, qui est la fille d’Eda Kriseová, écrivaine et ancienne conseillère de Vaclav Havel, dont elle avait rédigé la première biographie après la Révolution de Velours.
Karel Čapek est un habitué de notre rendez-vous thématique autour de la littérature d’Europe Centrale et Orientale. Quand j’ai vu que les Editions du Sonneur sortaient une nouvelle édition de son livre La maladie blanche, le prétexte était tout trouvé pour découvrir une autre oeuvre de cet écrivain tchèque talentueux qui a su avec brio s’exercer à tous les genres.
Alors que les combats en Ukraine font rage depuis maintenant près de 4 semaines, la référence aux agissements de l’armée russe en Tchétchénie est mise en avant, notamment la guerre totale qui mena à la destruction de Grozny durant la seconde guerre russo-tchétchène. Dans ce contexte, je souhaitais chroniquer aujourd’hui un livre de la journaliste tchèque Petra Procházková, intitulé La guerre russo-tchétchène, paru en 2006 en français.
Nous continuons aujourd’hui notre exploration de la littérature tchèque à travers un grand classique : il s’agit d’un roman d’aventure écrit par l’écrivain tchèque Vladislav Vančura, Markéta Lazarová. Une plongée dans le Moyen-Âge, où la brutalité et l’héroïsme cohabitent.
Curieux nom pour un livre, vous ne trouvez pas ? Publié en 1967 et traduit en 2004 pour le lectorat francophone, L’incinérateur de cadavres est un livre quelque peu inclassable, écrit par l’auteur tchèque Ladislav Fuks. Il met en scène un petit bourgeois, Mr Kopfkingl, travaillant dans un crématorium, et qui se fait petit à petit influencer par le discours totalitaire qui se répand dans son pays, la Tchécoslovaquie, au moment de l’annexion des Sudètes par l’Allemagne nazie.
Et si on parlait football aujourd’hui ? J’imagine la grimace qui se dessine sur le visage de certain(e)s d’entre vous, mais ne partez pas encore. S’il est question en effet de football dans ce livre d’Eduard Bass, Les Onze de Klapzuba, c’est surtout l’occasion de découvrir un grand classique de la littérature tchèque, qui fait même partie des programmes scolaires de la patrie de Saint Venceslas, et qui nous permet d’inaugurer notre mois de mars dédié à littérature d’Europe centrale et orientale.
Celles et ceux qui fréquentent régulièrement ce blog connaissent l’attachement que nous portons à la littérature tchèque. Aussi, lorsque le Centre Tchèque de Paris et le Centre littéraire tchèque décident de publier un catalogue des livres tchèques traduits en français et disponibles en librairie, nous ne pouvons que saluer cette très heureuse initiative. A partir de ce catalogue, nous avons sélectionné quelques titres à découvrir…
Il y a dix ans disparaissait une figure majeure de la scène politique et intellectuelle européenne, Václav Havel. Ecrivain, dissident, il avait été porté au pouvoir avec la Révolution de Velours de 1989. La Tchécoslovaquie, née en 1918 sur les ruines de l’Empire austro-hongrois, riche d’une grande tradition industrielle qui en faisait l’un des pays les plus riches du globe à l’époque, retrouvait ainsi sa place sur l’échiquier européen après plus de 40 années de domination communiste. A cette occasion, le diplomate Yves Barelli eut l’idée en 1990 de regrouper 7 discours de Vaclav Havel, prononcés entre septembre 1989 et mars 1990, et publiés sous le titre L’amour et la vérité doivent triompher de la haine et du mensonge. Un message fort toujours d’actualité à l’orée d’une nouvelle année.
Je commençai ma participation au Mois de l’Europe de l’Est 2019 par un livre de Josef Škvorecký, Miracle en Bohême, qui m’avait beaucoup plu par sa façon de traiter de la période du printemps de Prague et plus généralement de la Tchécoslovaquie communiste d’après-guerre. L’escadron blindé correspond en fait au second tome de la trilogie et nous emmène dans les « années dures » du régime communiste, en 1953 (l’année de la mort de Staline et Gottwald), à la rencontre de soldats tchécoslovaques durant leur service militaire. Plus simple à lire que Miracle en Bohême, il en conserve tous les attraits : le témoignage historique, la capacité d’observation de Škvorecký, et surtout un sens de l’humour omniprésent.