La mort à Venise – Thomas Mann

Ma première et, jusqu’à présent, seule rencontre avec Thomas Mann fut la lecture du classique Les Buddenbrook. La mort à Venise fait partie des nouvelles et textes courts écrits par l’auteur allemand. Parue en 1912, elle met en scène un écrivain célèbre, Gustav von Aschenbach, qui tombe sous le charme d’un jeune homme dans la Cité des Doges.

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Nous dînerons en français – Albena Dimitrova

« A Paris, toi et moi, nous dînerons en français ». C’est l’une des dernières phrases que prononce Guéo, un communiste membre du Politburo bulgare, à sa jeune maîtresse Alba, 17 ans, alors que l’étau se resserre autour de lui, qui travaille sur un rapport sur la réforme vitale du communisme et qu’il doit présenter aux membres dirigeants. Nous dînerons en français est un livre écrit en français par l’écrivaine bulgare Albena Dimitrova.

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Le temps des secrets – Marcel Pagnol

Après La gloire de mon père et Le château de ma mère, je continue ma lecture des souvenirs d’enfance de Marcel Pagnol à travers le troisième tome de la série, intitulé Le temps des secrets. Si les vacances d’été – faites de jeux, de chasse, d’escapades – restent une trame importante du livre, la transition vers l’adolescence est perceptible pour le narrateur.

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Le guépard – Giuseppe Tomasi di Lampedusa

Classique du XXème siècle italien, Le guépard est un livre au destin particulier puisqu’il valut à son auteur Tomasi di Lampedusa un double refus de la part d’éditeurs italiens, avant de connaître un réel succès peu après le décès de l’écrivain, puis d’être à l’origine du film éponyme tourné par Visconti et réunissant Burt Lancaster, Alain Delon et Claudia Cardinale.

Nous fûmes les Guépards, les Lions ; ceux qui nous remplaceront seront les petits chacals, les hyènes ; et tous ensemble, Guépards, chacals et moutons, nous continuerons à nous considérer comme le sel de la terre.

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Double vitrage – Halldóra Thoroddsen

Court roman qui pourrait presque s’apparenter à une nouvelle, Double vitrage, de l’autrice islandaise Halldóra Thoroddsen, récompensé par le Prix de littérature de l’Union Européenne en 2017, nous immisce dans le quotidien d’une femme de 78 ans, veuve, vivant seule dans son appartement de Reykjavik.

La seule chose qui ne se soucie guère de l’âge est l’amour, il colore l’existence tout entière, même si les couleurs changent au fil du temps.

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Post frontière – Maxime Gillio

Post frontière, de Maxime Gillio, est un roman qui nous emmène à la rencontre de Patricia Sommer, une journaliste berlinoise au Tageszeitung qui se pointe un jour devant la maison d’Inge Oelze dans le but de faire raconter à cette dernière son expérience particulière : celle d’avoir fui la RDA pour Berlin Ouest puis d’avoir refait le chemin inverse avant la réunification. C’est du moins la version officielle…

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Michel Jean – Kukum

Quels seraient le prénom et le parcours de Michel Jean si le « progrès » n’était pas arrivé jusqu’au lac Pekuakami ? Telle est l’une des nombreuses questions que l’on se pose après avoir fini son excellent livre Kukum que j’ai acheté suite au billet de Madame lit. Je publie d’ailleurs mon avis exactement 4 ans après le sien, le 12 août, date à laquelle les lecteurs mettent la littérature québécoise à l’honneur. Dans Kukum, l’auteur revient sur la vie de son arrière-grand-mère Almanda, tout en retraçant le destin des Innus au Canada.

Quand on vieillit, les souvenirs deviennent des trésors.

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Santa Montefiore – Le secret des Deverill

Avec le mois de juin assez chargé, la proposition de la masse critique de Babelio était la bienvenue. En effet, qu’y a-t-il de mieux que de plonger dans une saga bien distrayante, d’autant plus si celle-ci se déroule dans la belle Irlande ? Imaginé par Santa Montefiore, Le secret des Deverill nous emmène en 1910 avec des personnages évoluant autour d’un château irlandais.

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Maria Matios – Presque jamais autrement

Prix du livre ukrainien en 2007, Presque jamais autrement a été récemment traduit en français et s’ajoute ainsi à Daroussia la Douce, seul livre jusqu’à présent disponible en français de l’écrivaine ukrainienne Maria Matios, très connue dans son pays et au-delà, pour sa prose mais aussi ses poèmes. Dans ce livre relativement court, 160 pages, elle emmène le lecteur dans les Carpates ukrainiennes, dans la famille Tcheviouk.

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