
Connaissez-vous Vilhelm Moberg (1898 – 1973), auteur suédois de la célébre et formidable Saga des émigrants ? Si ce n’est pas le cas, je ne saurais trop vous en conseiller la lecture. 7 ans après l’avoir lue, j’en garde un souvenir marquant et je peux d’ailleurs dire sans exagérer que c’est ma meilleure lecture des 10 dernières années ! Aussi, quand les Editions Gingko sortent en 2023 une nouvelle édition de Mon instant sur la terre, je décide de me plonger avec joie dans le destin d’un autre migrant, Albert Carlsson. Nous sommes en 1962, et il a émigré 40 ans plus tôt depuis sa Suède natale vers les Etats-Unis. Voyant la fin de sa vie arriver, il se penche sur son histoire…
Lire la suiteJ’ai possédé plusieurs domiciles, mais jamais de foyer. (…) Et une question me torture, inséparable de cette certitude : « Cette vie, qu’en ai-je fait ? »



Que diriez-vous aujourd’hui d’un voyage dans les Etats-Unis du XIXème, plus particulièrement au moment de la ruée vers l’or, qui enflamma tant les esprits ? Dans L’or, Blaise Cendrars s’inspire de l’histoire d’un pionnier, Johann August Suter, pour nous offrir un livre des plus réussis.
Soldat allemand rentrant chez lui après la fin de la Première Guerre Mondiale, Felix Waldvogel épouse la veuve d’un de ses camarades tombés au combat, et se décide d’émigrer vers les Etats-Unis. C’est l’histoire de la famille Waldvogel et du petit village dans lequel ils s’établissent (Argus dans le Dakota du Nord), que nous raconte Louise Erdrich dans La chorale des maîtres bouchers.

Soixante jours. C’est le temps qu’a duré le voyage qui a mené Yoldas de la Turquie à la France. Un voyage clandestin qui devait durer initialement cinq jours selon le passeur et qui se mua en un véritable calvaire pour lui et ses compagnons d’infortune. Né d’une rencontre fortuite entre Yoldas et Sarah Marty, Soixante jours est un livre d’hommage émouvant à ces hommes et femmes qui décidèrent de quitter le Kurdistan turc dans l’espoir d’une vie meilleure en Europe. 