Publié en allemand en 2012, alors que Reinhard Kaiser-Mühlecker, son auteur, fêtait juste ses trente ans, Lilas rouge est un roman ambitieux par son volume et son sujet, l’histoire d’une famille autrichienne, les Goldberger, depuis son immigration en Haute-Autriche pendant la Seconde Guerre Mondiale jusqu’au début du XXème siècle.
Née en 1979 à Butare au Rwanda, Beata Umubyeyi Mairesse est une survivante du génocide des Tutsi. Elle émigra en France en 1994 et, après la parution de plusieurs nouvelles, son premier roman Tous tes enfants dispersés sortit en librairie en 2019 et fut repéré par la critique et les lecteurs. Elle met en scène dans ce roman 3 générations d’une même famille sur fond d’histoire du Rwanda.
Consciente de l’importance du thème de l’alimentation, l’écrivaine américaine Barbara Kingsolver s’est lancée avec sa famille un défi : se nourrir uniquement d’aliments produits localement. Y sont-ils arrivés ? Pour le savoir, je vous invite à lire Un jardin dans les Appalaches, récit d’une année de locavorisme dans un pays où la nourriture transformée a envahi les étals des supermarchés.
« Les gens doivent à tout prix comprendre que notre alimentation détermine notre façon d’exploiter le monde »
Pour vous apporter un peu de fraîcheur en cet été, je vous emmène aujourd’hui dans les forêts denses de Suède. C’est ici qu’Unni a trouvé refuge avec sa famille après avoir fui sa Norvège… On suit son incroyable destin et celui de sa descendance dans ce premier roman de Lina Nordquist, élu meilleur roman suédois en 2022 et intitulé Celui qui a vu la forêt grandir.
En grattant un peu, peut-être que ces beaux moments se trouvaient quelque part, comme une vieille confiture de framboises couverte de moisissure, mais d’un rouge toujours aussi éclatant sous la surface.
Dans le cadre de notre week-end dédié à la lecture de romans épistolaires, je souhaitais me plonger dans un livre paru il y a quelques années et qui avait eu un réel succès : Les Lettres d’Esther, de Cécile Pivot. Il y est question d’une libraire lilloise, Esther, qui souhaite initier un atelier d’écriture et , dans ce but, lance une invitation… Qui y répondra ?
Moins d’une année après vous avoir parlé d’Olga, je vous présente un autre titre d’un des auteurs allemands contemporains les plus connus, Bernhard Schlink. Dans son dernier livre, La petite-fille, l’auteur nous emmène outre-Rhin pour y explorer la société allemande, et principalement les Völkisch, ces familles vivant sous la doctrine de l’extrême droite.
Certaines personnes ne pouvaient pas être arrachées à leur sol ; c’est dans ce sol, bon ou mauvais, qu’elles avaient leurs racines et seulement sur lui qu’elles pouvaient grandir.
Urs Widmer confirme sans aucun doute le dicton que la pomme ne tombe jamais loin du pommier. En effet, cet écrivain, dramaturge et traducteur suisse était le fils d’un autre talent littéraire – Karl Walter Widmer. C’est à lui que Urs Widmer a consacré cette biographie romancée intitulée Le livre de mon père que j’ai choisie pour Le printemps des artistes.
En Allemagne, Verena Kessler vient de publier chez Hanser Berlin son deuxième roman, intitulé Eva. A cette occasion, j’ai repéré sur les réseaux sociaux des exclamations enthousiastes telles que « Formidable ! Depuis que j’ai lu Die Gespenster von Demmin, je veux tout lire d’elle ! ». Je n’ai donc pas hésité une seconde en voyant ce premier roman enfin traduit en français chez Actes Sud sous le titre Les fantômes de Demmin.
Ancien médecin installé à Epernay, Michel Horvilleur s’attache dans Le fantôme de Rosa à déchiffrer l’histoire de sa famille paternelle… et notamment celle de sa tante Rosa, l’aînée des 8 enfants qui constituait la famille Bloch, établie en Alsace, et dont toutes les traces de l’existence ont disparu…
L’histoire commence par un jeu de circonstances… même Peter soupire « Ce n’est pas croyable », mais c’est pourtant vrai : le chalet dans les montagnes où il devait passer 3 semaines avec sa femme Rahel, coupés de toutes les technologies et avec un risque minimal de rencontrer d’autres humains, vient de brûler. Et le hasard veut qu’à peine une heure plus tard, Rahel reçoit un coup de fil de Ruth, une amie, pour lui annoncer que son compagnon, Viktor, a eu un accident vasculaire cérébral. A la fin de cet échange téléphonique, Rahel accepte de s’occuper de leur maison et de tous les animaux pendant leurs congés. Tel est le début de L’incendie de l’autrice allemande Daniela Krien.